Tout a commencé autour d’un ouvrage paru en 2024, qui s’intitule « Piloter un établissement scolaire, s’appuyer sur la force de collectif ». Les éditions ESF, à l’origine de ce projet éditorial, ont ainsi réuni pour le mener à bien deux auteurs aux parcours complémentaires : Frédéric Bablon, Directeur de l’académie de Haute-Savoie, et Rodéric Maubras, Psychologue social et coach d’équipe.
Ensemble, en partant à la découverte du métier et du parcours de l’autre, ils ont décidé de relever ce défi passionnant : écrire un livre à destination des directeurs d’établissement afin de leur permettre de créer des collectifs soudés et efficaces sur lesquels s’appuyer en confiance pour résoudre les difficultés quotidiennes rencontrées dans la vie d’une école, d’un collège ou d’un lycée.
Frédéric a ainsi répertorié de multiples situations complexes, auxquelles pouvaient être confrontées un directeur d’établissement. Sur chacune d’entre elles, Rodéric a porté un diagnostic afin de proposer des solutions concrètes pour résoudre la problématique avec une particularité : utiliser la puissance du groupe. Les deux hommes sont animés d’une même conviction : face à chaque situation complexe, s’appuyer sur le collectif offre toujours une réponse plus forte, plus pertinente et plus durable.
De cette initiative réalisée ensemble est née chez Frédéric et Rodéric l’envie d’aller plus loin, et de donner vie à ces propositions. L’association « Faire équipe à l’école » est le prolongement vivant de cet ouvrage.
Une société est d’autant plus fonctionnelle que ses membres savent vivre et travailler en collectif. Or il n’est pas toujours simple de faire équipe avec des personnes différentes, aux personnalités, aux parcours variés.
La diversité d’un groupe peut devenir une richesse, mais spontanément ce qui nous est étranger nous semble menaçant. Savoir faire équipe ne s’improvise pas cela s’apprend, et s’il y a un endroit idéal pour cela, c’est l’école ! Si l’école devient le lieu où, que l’on soit professionnels de l’éducation ou élève, l’on maîtrise la dynamique des groupes, où l’on sait sereinement trouver sa place dans le collectif et participer à une œuvre qui dépasse son intérêt individuel, la société de demain peut grandement en bénéficier pour résoudre les enjeux de résilience qui l’attendent.